Texte FLE, niveau intermédiaire (B1) sur le thème Culture et Société.

Un reportage de journaliste sur le mouvement de grève.

Grève SNCF

Alors on rejoint Régane Ranucci qui, elle, se trouve à la gare Montparnasse à Paris, l’une des principales gares de la capitale pour les trains de banlieue et surtout les grandes lignes TGV vers l’Atlantique notamment. Quelle est la situation à l’heure qu’il est, Régane ?

Et bien écoutez, c’est l’heure de pointe mais pourtant il y  a moins de monde qu’un jour habituel,  on dirait que les usagers ont opté pour un plan B : prendre leur voiture ou le vélo ou poser une journée de  congé, en tout cas, le trafic, lui, est meilleur que  prévu. Ici  à la gare Montparnasse, les trains en direction de la banlieue et les grandes lignes fonctionnent à 60 %, dans le métro 75 % des rames fonctionnent, 85% des bus. C’est plutôt dans le RER que ça coince, le RER B le trafic est quasi nul. Le RER A un train sur trois et le RER C un train sur deux.

Un mot peut-être sur les raisons de la grève? Régane…

Oui, alors, 69 % des Français soutiennent ce mouvement. Il s’agit de protester contre la baisse du pouvoir d’achat, la défense de l’emploi, du service public. Bref, c’est un peu une grève fourre-tout qui concerne les transports, l’éducation nationale, la fonction publique, les hôpitaux, il y a plus de 200 manifestations qui sont  prévues à travers la France. Une grosse manifestation commencera à 14 heures ici, à Paris.

C’est la première grande mobilisation sociale depuis l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007. En tout cas, moi les personnes à qui j’ai parlé ici semblent soutenir cette grève. Ils ne sont ni en colère ni résignés, mais bon, souhaitent évidemment se rendre sur… à leur destination mais sont plutôt solidaires du mouvement en général.