Les accents et le tréma sont des signes graphiques placés sur une voyelle.

Les accents en français sont les suivants : l’accent aigu, l’accent grave, l’accent circonflexe.


1. L’accent aigu.

L’accent aigu est placé uniquement sur « e ».

L’accent aigu permet d’accentuer le « e ». On le prononce généralement [e].

Exemples : né, épée, été

Pour épeler, on dit « e accent aigu ».

Exemples : épée : e accent aigu, P, e accent aigu, e.

Quand deux « e » accents aigus se suivent, il faut prononcer distinctement les deux :

Exemples : Créé / agréé

2. L’accent grave.

L’accent grave apparaît sur le « e », le « a » et le « u ».

Exemples : la mère, le père, là-bas, où

L’accent grave permet d’accentuer le « e ». On le prononce généralement [ɛ].

Nb.1 On écrit « è » quand le « e » accentué est suivi d’une syllabe contenant un « e » muet.

Exemples : la mère, le père, ère, espère

Exercice : Lisez les mots ci-dessous.

  1. achète acheté       c. espère       d. espérance    e. préfère      f. préféré

 

Nb 2. Le « e » accent grave apparaît en finale de mot se terminant par « s ».

accès, après, auprès, dès, excès, exprès, procès, près, très

Rappel : On ne met pas d’accent quand le « e » est suivi par deux consonnes identiques.

Exemples : belle – celle – quelle 

Placé sur le « e » « a » et le « u », l’accent grave permet de distinguer deux homonymes.

a – à / la – là / ou – où / des – dès

Pour épeler, on dit « e accent grave», « a accent grave», « u accent grave»

Exemples : « où » s’écrit O, U accent grave.

 3. L’accent circonflexe.

L’accent circonflexe est placé sur le « e », le « a », le « u », le « o » et le « i ».

Exemples : la fête, le château, le côté, une île

Nb1: l’accent circonflexe est parfois utilisé pour signaler une lettre disparue.

Un hôpital, un centre hospitalier
Une forêt, un domaine forestier
Une fête, un festival, le caractère festif

Nb2: Parfois, l’accent circonflexe permet de faire la différence entre deux homonymes :
Exemples :

sur (=au dessus) – sûr (=certain)
du (=une quantité) – dû (=participe passé de devoir)
mur (=un ouvrage de maçonnerie) – mûr  (=qui a atteint la maturité)

4. Le tréma.

Le tréma, ce sont les deux points que l’on met sur le e, le i et le u, pour indiquer qu’on doit prononcer séparément la voyelle qui précède.
Exemples :

Noël, maïs, ambiguë